Accident Vasculaire Cérébral (AVC) et kinésithérapie
Accident Vasculaire Cérébral (AVC) et kinésithérapie
La rééducation permet d’améliorer la récupération des fonctions et de la mobilité après un accident vasculaire cérébral (AVC). La NICE recommande un minimum de 45 minutes de kinésithérapie cinq jours par semaine dans le cadre d’un programme de rééducation spécialisée de sept jours. Une thérapie à forte intensité est nécessaire pour réapprendre les capacités perdues.
La réadaptation devrait se poursuivre aussi longtemps que la personne montre des bénéfices mesurables du traitement et a atteint les objectifs convenus. L’accès aux services communautaires de réadaptation doit être souple pour répondre aux besoins à long terme.
Une rééducation précoce aide les personnes à réapprendre la maîtrise de leurs facultés essentielles.
À partir de 24 heures après un accident vasculaire cérébral, les kinésithérapeutes commencent la rééducation par de courtes séances fréquentes, en se concentrant sur la sortie du lit, la station debout et la marche. Cet entraînement aux tâches répétitives aide les personnes à retrouver le mouvement et à réapprendre a vivre les activités quotidiennes.
Les rééducateurs peuvent utiliser des équipements d’assistance pour améliorer la rééducation après un accident vasculaire cérébral. Des appareils assistés par des robots aident les personnes à marcher de manière autonome, tandis que l’entraînement sur tapis de course permet d’améliorer la vitesse de marche et l’endurance. L’entraînement en réalité virtuelle peut être bénéfique parallèlement aux soins habituels, mais ne doit pas remplacer les approches thérapeutiques classiques.
Prise en charge précoce de l’AVC en kinésithérapie
La kiné dispensée par les équipes dans le cadre de centre de rééducation et en hôpital de jour permet aux personnes de retrouver leur autonomie et de réduire la durée de leur séjour à l’hôpital.
L’hôpital de jour est généralement recommandé pour les personnes qui sont en mesure de se déplacer de manière autonome ou avec un soignant. Cela permet:
- Réduit la durée du séjour à l’hôpital de cinq jours
- Réduire la dépendance à long terme
- Réduit l’admission en institution
- Améliore la satisfaction du patient
- De réduire les coûts de séjour
Réadaptation à plus long terme et réduction du risque de nouveaux accidents vasculaires cérébraux
Au Royaume-Uni :
Chaque année, plus de 100 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC): une personne est victime d’un AVC toutes les cinq minutes
Le coût moyen d’une attaque par patient pour le NHS est de 13 500 £ la première année et de 18 000 £ sur 5 ans
D’ici 2035, le taux de nouveaux accidents vasculaires cérébraux aura augmenté de 59 % et le nombre de survivants d’accidents vasculaires cérébraux augmentera de 123 %.
Un survivant d’un accident vasculaire cérébral sur quatre subira une nouvelle attaque dans les cinq ans à venir.
Les équipes communautaires de kinésithérapie aident les victimes d’AVC à atteindre des objectifs de réadaptation à plus long terme, notamment la réintégration dans la communauté locale et le retour au travail.
La plupart des personnes qui ont un accident vasculaire cérébral souffrent souvent déjà d’autres affections de longue durée. Cela rend la gestion à long terme plus complexe.
Des parcours flexibles, comprenant un accès facile à la rééducation, sont nécessaires pour aider les personnes à gérer tous les aspects de leur état à long terme.
Les équipes de kinésithérapie aident les patients victimes d’avc à appliquer les recommandations en matière d’activité physique dans leur quotidien afin de réduire le risque d’un autre accident vasculaire cérébral de 35 %.
Les kinésithérapeutes peuvent fournir un entraînement en circuit, impliquant la répétition intensive des activités quotidiennes, pour aider les personnes à marcher plus loin, plus vite, avec plus d’indépendance et de confiance.
L’intégration de l’entraînement de l’endurance et de la force dans la réadaptation réduit les handicaps. La stabilité du tronc et les exercices intégrant l’équilibre, le déplacement de poids et la démarche améliorent l’équilibre après un accident vasculaire cérébral.
Les personnes en âge de travailler ont deux à trois fois plus de chances d’être au chômage huit ans après leur accident vasculaire cérébral. Environ un accident vasculaire cérébral sur quatre survient chez les personnes en âge de travailler, mais ces dernières ont deux à trois fois plus de chances d’être au chômage après un AVC et le recours aux services de réadaptation professionnelle est variable.
Parmi les obstacles signalés par les patients figurent la difficulté d’accès aux services de rééducation et la capacité limitée des équipes de rééducation à aider les personnes à retourner au travail.