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Test de Lachman

       

      Introduction

      Le test de Lachman est une évaluation clinique essentielle pour diagnostiquer les lésions du ligament croisé antérieur (LCA) du genou. Ce test est largement reconnu pour sa précision et sa sensibilité dans la détection des ruptures du LCA, jouant un rôle crucial dans la stabilité antéro-postérieure du genou. Il est couramment utilisé par les rhumatologues et les kinésithérapeutes pour évaluer les traumatismes du genou.

      But

      Le principal objectif du test de Lachman est de déterminer la présence d’une laxité antérieure indicative d’une lésion du ligament croisé antérieur. Ce test permet d’évaluer la stabilité du genou et de confirmer une éventuelle rupture ou insuffisance du LCA.

      Mise en place

      Pour réaliser le test de Lachman, les étapes suivantes doivent être suivies :

      1. Position du patient : Le patient est en position couchée sur le dos (décubitus dorsal) avec le genou fléchi à environ 20-30 degrés. Cette position est optimale pour isoler le LCA.
      2. Position de l’examinateur : L’examinateur se place du côté du genou à examiner. Une main de l’examinateur stabilise la cuisse du patient juste au-dessus du genou, tandis que l’autre main saisit la partie supérieure du tibia juste en dessous de la rotule.
      3. Procédure :
        • L’examinateur tire doucement le tibia vers l’avant tout en maintenant la cuisse stable.
        • La manœuvre doit être effectuée de manière douce et contrôlée pour évaluer tout déplacement antérieur anormal du tibia par rapport au fémur.

      Interprétation

      • Test positif : Le test de Lachman est considéré comme positif si le tibia se déplace excessivement vers l’avant par rapport au fémur avec une sensation de “mouvement mou” ou de “jeu” anormal. Cela indique une rupture ou une insuffisance du ligament croisé antérieur.
      • Test négatif : Si le tibia ne présente pas de déplacement antérieur excessif et reste stable lors de la manœuvre, le test est considéré comme négatif, suggérant une intégrité probable du ligament croisé antérieur.

      Conclusion

      Le test de Lachman est un outil diagnostique de premier ordre pour évaluer l’intégrité du ligament croisé antérieur du genou. En appliquant une force antérieure et en observant le déplacement du tibia, ce test permet de détecter les lésions du LCA avec une grande précision. Une exécution correcte et une interprétation rigoureuse de ce test sont essentielles pour établir un diagnostic fiable et orienter la prise en charge thérapeutique des pathologies du genou.

      Test de Lachman

      But : Le test de Lachman vise à détecter les lésions du ligament croisé antérieur (LCA) en évaluant la laxité du genou. Il est particulièrement utile pour diagnostiquer les ruptures partielles ou complètes du LCA.

      Mise en place :

      1. Le patient est allongé sur une table d’examen, avec le genou à tester légèrement fléchi (environ 20 à 30 degrés).
      2. Le praticien stabilise le fémur avec une main tout en saisissant l’extrémité inférieure du tibia avec l’autre main.
      3. En exerçant une traction vers l’avant sur le tibia, le praticien évalue la quantité de mouvement anormal du tibia par rapport au fémur.
      4. Lors de l’exécution du test, il est important de comparer le côté affecté avec le côté non affecté pour une évaluation précise.

      Interprétation :

      • Un test de Lachman positif, c’est-à-dire un déplacement anormal du tibia vers l’avant par rapport au fémur, est souvent indicatif d’une lésion du ligament croisé antérieur (LCA).
      • Plus le déplacement est important et mou, plus la lésion du LCA est susceptible d’être grave.
      • Si le test est négatif, cela suggère généralement que le LCA est intact.
      • Il est important de noter que le test de Lachman doit être interprété dans le contexte d’autres évaluations cliniques et d’imagerie médicale, car il peut parfois donner des résultats faussement positifs ou négatifs.

      En résumé, le test de Lachman est une évaluation importante dans le diagnostic des lésions du ligament croisé antérieur du genou, offrant des indications cruciales pour la gestion et le traitement appropriés des blessures du genou.

       

      Test de lachman

      Objectif: Tester le ligament croisé antérieur (LCA)

      Le test de Lachman est un test de mobilisation passive du genou effectué pour identifier l’intégrité du ligament croisé antérieur (LCA). Il permet d’évaluer une éventuelle instabilité du genoux dans le plan sagittal.

      Comment réaliser le test de Lachman ?

      Allongez le patient en décubitus dorsal puis placez le genou du patient dans une flexion d’environ 20-30 degrés. Selon le Guide de l’examen physique de Bates, la jambe doit également être légèrement tournée vers l’extérieur. Le thérapeute place alors une main sur la partie postérieur du tibia et l’autre sur l’avant de la cuisse du patient. Il est important que le pouce de l’examinateur vienne s’ancrer sur la tubérosité tibiale afin d’assurer une bonne prise. Tirez alors le tibia vers l’avant, un ligament croisé antérieur intact doit empêcher le mouvement de translation du tibia vers le fémur avec un mouvement d’arrêt net.

      Interprétation du test de Lachman

      Une translation antérieure du tibia associée à une sensation d’arrêt mou ou musculaire signifie que le test est positif (un arrêt dur et net est ressentie en cas de bonne intégrité du LCA). Une translation antérieure de plus de 2 mm par rapport au genou sain suggère une déchirure du LCA, alors qu’une translation antérieure de plus de 10 mm indique plutôt une rupture du ligament croisé antérieur. Un instrument appelé “KT-1000” peut être utilisé pour déterminer la magnitude du mouvement en millimètres.

      Preuves scientifiques

      Katz et Fingeroth ont rapporté que le test de Lachman permet une certaine précision de diagnostique dans les ruptures aiguës du LCA (dans les 2 semaines suivant l’examen) avec une sensibilité de 77,7 % et plus de 95 % en spécificité. Cette étude rapporte que la précision diagnostique des ruptures subaiguës/chroniques du LCA (plus de 2 semaines avant l’examen) a une sensibilité de 84,6 % et une spécificité de >95 %. Il est important de noter que dans cette étude, tous les examens ont été réalisés sous anesthésie, et que la précision du diagnostic dans la pratique clinique de la kinésithérpie, en médecine ou en rhumatologie peut donc être moindre.

      Notes cliniques

      Frank rapporte que pour obtenir les meilleurs résultats, le tibia doit être légèrement tourné latéralement et la force de translation tibiale antérieure doit être appliquée depuis l’aspect postéro-médial. La main sur le tibia doit appliquer la force de translation[5].

      En cas de traumatisme aigu, l’œdème empêche l’examinateur d’obtenir une véritable indication de la mobilité de l’articulation. Le meilleur moment pour évaluer la laxité articulaire est immédiatement après la blessure, avant l’apparition de l’œdème, ou à l’état chronique. L’examinateur devra peut-être laisser le temps à l’œdème de se résorber avant de pouvoir évaluer la mobilité réelle de l’articulation.

      Parmi les autres tests spéciaux visant à diagnostiquer les ruptures du LCA en testant son intégrité, citons le test du tiroir antérieur du genou et le test du pivot.

      1. Adler GG, Hoekman RA, Beach DM. Drop leg Lachman test: a new test of anterior knee laxity. The American journal of sports medicine. 1995 May;23(3):320-3.
      2. Katz JW, Fingeroth RJ. The diagnostic accuracy of ruptures of the anterior cruciate ligament comparing the Lachman test, the anterior drawer sign, and the pivot shift test in acute and chronic knee injuries. The American Journal of Sports Medicine 1986;14:88-91. http://ajs.sagepub.com/content/14/1/88.short (accessed 18 July 2013)
      3. Frank C. Accurate interpretation of the Lachman test. Clinical orthopaedics and related research. 1986 Dec(213):163-6.